samedi 11 janvier 2014

La Cité Saturne, tome 1 et 2

La Cité Saturne de Hisae Iwaoka, tome 1 et 2

Quatrième de couverture: La Terre étant devenue une zone protégée, les hommes vivent désormais dans une cité formant un anneau autour de la planète. A peine sorti de l'école, Mitsu devient laveur de carreau tout comme l'était son père, disparu mystérieusement. En nettoyant leurs vitres, c'est un peu comme si Mitsu pénétrait dans le petit monde de chaque habitant...

Mon avis: Je viens tout juste de finir le tome 2 de la Cité Saturne. 

Ce manga de « science-fiction poétique » compte sept tomes en tout, il me semble. C’est une très belle lecture que je vous conseille vivement. Et malgré les fêtes de noël qui approchent, il y a de grandes chances que j’aille débourser quelques euros pour connaître la suite ! 
Pour commencer, les dessins sont adorables et très beau. L'auteure a un dessin tout en rondeur, un dessin un peu « enfantin » (dans le bon sens du terme !) auquel je me suis beaucoup attaché. Ils sont vraiment très agréables à regarder. Et je trouve qu'ils participent à la poésie qui traverse tout ce manga. Et puis les images de la terre vues depuis la cité "transportent". 

Mitsu, bien qu'il ait perdu ses parents, est tout de même bien entouré par différents personnages. On apprend à connaître ces personnages au fur et à mesure que l'histoire avance et des liens qui les lient à Mitsu. Par son travail, il rencontre aussi toute sorte de gens qui vivent dans la cité. Chaque client est différent et on rentre un peu dans leur histoire à eux le temps d'un moment. On comprend donc aussi le fonctionnement de la cité qui n'est pas parfait. Et puis, Mitsu se pose beaucoup de questions: sur son père, sur la mort de celui-ci, sur son travail... On est un peu au cœur de sa réflexion. Je me suis identifiée un peu, sur certain côté, à ce personnage, qui entre dans le monde adulte et ses complexités. 

Et puis, certains passages sont très marrants. Il n'y a pas forcément beaucoup "d'action" quoiqu'il y ait quand même des passages qui nous font bien comprendre que laver des carreaux n'est pas à la portée de tous. En effet, être laveur de carreau signifie enfiler une combinaison spatiale, être accrocher à des câbles, travailler dur, et ne pas tomber ni recevoir des déchets de l’espace sur la tête…

Ces deux tomes m’ont totalement emporté. C’est un très bel univers, rempli de belles choses. Je ressors de cette lecture le sourire aux lèvres et le cœur léger…

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